7 . Le guidage par GPS

2008 – Gégépéesse version 1-1

Internet regorge d’articles, de forums et de sites traitant du GPS. Aussi, je n’aborde que très succinctement les considérations techniques pour lesquels ma compétence est forcément limitée.

Néanmoins pour parler technique, je dirai qu’un GPS vélo pour une pratique cyclotouriste n’a pas besoin d’être doté de fonctionnalités multiples. Je ne pense pas qu’un capteur de puissance ou qu’un partenaire virtuel soient franchement utiles pour les contemplatifs que nous sommes.

En revanche, pour connaitre sa progression sur un col ou la dénivelée effective d’une étape un GPS avec altimètre barométrique est à préférer à un autre avec altimètre par géolocalisation.

Sur internet les raisons qui incitent un cyclotouriste à rouler avec un GPS et la manière dont il s’en sert sont rarement évoquées.

GPS actuel -« Globalement positif ! » aurait dit un certain Georges Marchais

Cette question est pourtant cruciale car l’emploi d’un GPS a une influence certaine sur notre manière d’envisager et de pratiquer le cyclotourisme.

En général on s’équipe d’un GPS pour se guider, c’est sans doute la raison la plus logique, mais aussi pour s’évaluer, car l’outil peut nous renseigner sur à peu près tous les paramètres mesurables liés à la rotation de nos roues et au palpitant de l’homme qui les fait tourner.

Cependant, on ne soupçonne pas immédiatement les multiples possibilités de randonner qu’il permet. Ne déduisez pas de mon propos un peu enthousiaste que je suis un inconditionnel de cet instrument car j’ai randonné en longue distance avec lui et sans lui, en prenant un plaisir égal. Dans les deux situations, si j’excepte les abandons, je suis, toujours arrivé à destination.

On pourrait donc en conclure que la merveille technologique n’est pas vraiment indispensable.

En revanche, même en tournant autour de mon clocher, le GPS m’a permis de voyager autrement grâce à la formidable cartothèque qu’il recèle.

En effet, la carte mémoire d’un GPS basique peut vous donner accès à la cartographie détaillée de toute l’Europe.  Consultable à diverses échelles, elle vous guide non seulement en vous indiquant  la toponymie, la topographie, l’hydrographie comme n’importe quelle autre carte, mais elle peut aussi vous renseigner sur les les commerces, les services et bien d’autres choses susceptibles d’être utiles à un randonneur.

L’Europe par les chemins de traverses contenue sur moins de 1 cm² !

Pour mémoire, il faut 1131 cartes papier pour assurer la simple couverture de la France avec des cartes comprenant sensiblement le même niveau d’informations que l’ensemble des cartes compilées sur le support numérique d’un GPS.

Le GPS et les outils de planification d’itinéraire m’ont permis d’établir des parcours inimaginables précédemment tout simplement parce que certaines voies n’étaient pas mentionnées sur les cartes au 1/200 000° que j’utilisais. Sur de courtes distances en diagonale, à plusieurs reprises, il m’est arrivé  d’emprunter un chemin de terre parce que je m’étais aperçu qu’il permettait une continuité de mon itinéraire entre deux routes revêtues.

Si le GPS présente un intérêt évident pour vous assister dans votre navigation, il ne faut jamais perdre de vue qu’il ne reste qu’un outil sujet à des pannes.

Elles ne manquent jamais de se produire au plus mauvais endroit et au plus mauvais moment !

Alors, croyez moi,  ne renoncez jamais à la carte papier même si celle-ci peut être délavée par la pluie ou emportée par le vent (expérience vécue).

 




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