5 . Quel type de bagages ?

Au début, on fait souvent l’erreur de partir un peu trop chargé…

Pour les bagages, j’ai à peu près tout essayé :

  • le sac à dos lors d’un premier périple de 450 km pour rendre visite à maman. Cette option est absolument à proscrire sauf si vous êtes masochiste.
  • le sac arrière suspendu à la tige de selle ; C’est un yoyo qui finit parfois par casser…
  • le sac avant TOPEAK qui tourne autour du cintre et dont les armatures internes se brisent ; Si le cycliste fatigue, le métal aussi !

KLICKFIX et quelques autres constructeurs plus sérieux ont compris et réglé cette anomalie

Le faible volume disponible de ce type de bagages, (14 litres avec mes sacs avant et arrière suspendus)  m’a amené à retenir une autre solution qui permet de disposer maintenant de 40 litres. Ce surcroit de capacité ne signifie pas pour autant que la masse embarquée doive augmenter proportionnellement au gain de volume, mais elle évite que les bananes que je viens d’acheter finissent en purée.

Si avec un système à deux sacs suspendus, je parviens à peu près au début d’une randonnée à tout caser, en  route la situation se dégrade très rapidement. Les jambières sont mélangées avec les chambres à air percées et je cherche longtemps l’Opinel  glissé au fond du sac dans les replis du pneu  de secours  ! Et, je ne parle pas de la galère pour refermer les sacs et la crainte permanente d’exploser les fermetures.

Vous l’aurez compris, l’ordre et la délicatesse ne sont pas mes qualités premières. Fort de ce constat, j’ai définitivement opté pour les sacoches :

  • Leur poids propre n’est pas plus élevé que les 2 sacs (avant et arrière) ;
  • L’abaissement du centre de gravité rend le vélo plus maniable et plus sur ;
  • Les sacoches sont étanches et leur volume de rangement est conséquent ;
  • En cas de chute du vélo sur le coté droit, la sacoche protège souvent le dérailleur.

Pour retrouver facilement mes affaires, j’emballe désormais celles-ci dans des sacs en tissu synthétique de différentes couleurs : orange pour les vêtements propres,  noir pour le linge sale, jaune pour les équipements de sécurité et vêtements de confort (gilet fluo, imperméable, manchettes,  etc…)

De préférence, je stocke les provisions de route dans un sac plastique  car en pratiquant le métier, j’ai réalisé qu’un yaourt percé dans un sac dévalorise à coup sur le maillot du Paris-Brest-Paris si durement acquis.




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