Le Blog de Gégé

 Choisir une catégorie :

Toutes Aucune catégorie
16/05/2022

En selle vers la route du sel

5° Étape : Cadenet (84) / Giens (83) 137 km – 944 m

Étape sans surprise, à l’image de cette randonnée qui se conclut sans événement notable puisque sur cette Centrionale les conditions ont été idéales, pour ne pas dire inespérées.

Même le vent annoncé contraire sur les deux dernières journées a eu la bonne idée de souffler un peu plus latéralement que prévu, contribuant ainsi à nous éviter de trop ressentir la chaleur.

Nous redoutions un peu la circulation sur les routes à l’approche de la côte,  mais pour une fois dans cette région où le cycliste est souvent considéré comme un intrus, les bandes cyclables bordant généralement les routes à fort trafic, nous ont épargné l’angoisse habituelle d’un parcours en zone fortement urbanisée.

À noter l’accueil très chaleureux dans une boulangerie à l’entrée de Belgentier (83) où pour nous remercier de compliments justifiés à propos de l’amabilité de la vendeuse Gégé (Géraldine) et sur la qualité de ses pâtisseries, celle-ci nous a offert un excellent café sur la terrasse attenante au magasin.

Au retour vers Hyères par la route du sel, après le pointage d’arrivée dans la presqu’île de Giens , mon vélo a  failli repartir emporté par la voile d’un kite-surfeur maitrisant mal son matériel.

Le long de la route du sel

Le bilan de cette neuvième Centrionale partagée entre de superbes routes désertes dans la traversée du Massif Central, du Lubéron et d’autres nettement moins plaisantes dans la vallée du Rhône et dans l’est des Bouches du Rhône s’établit à 758 km pour 8908 m de dénivelé positive (Distance allongée par rapport à l’itinéraire tracé par le regretté Patrick Plaine)

Le parcours a souvent été très exigeant notamment lorsqu’en fin de journée, il a fallu parfois gravir en continu près de 500 mètres pour s’extraire de la vallée de l’Eyrieux avant d’atteindre Privas et près de 400 m après Bonnieux dans le Lubéron avant la très longue et belle descente vers Lourmarin dans le sud du Vaucluse.

En compensation de ces efforts, cette randonnée a été un régal pour les yeux et c’est bien là l’essentiel.

Pour conclure, un grand merci à ma nièce Virginie et à son compagnon Sébastien qui nous ont accueillis à Auriol (13) pour une journée de repos à la plage avec découverte (cette fois sans vélo) des impressionantes vues depuis les calanques de Cassis.

Prochain épisode en juin, toujours avec Michel, sur l’Eurodiagonale Dunkerque / Copenhague avec petit passage en Suède par Malmö et retour par l’Allemagne entre Les rives de la Baltique et la frontière française (Lübeck / Wissembourg).

À suivre…



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Résoudre : *
14 × 30 =