Le Blog de Gégé

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12/05/2022

Du bonheur au kilomètre…

3° étape – Arlanc (63) / Privas ( 07)     157 km – 2392 m

4° étape – Privas ( 07) / Cadenet (84)     163 km – 1683 m

Hier soir, nous sommes arrivés asez tard, plutôt fatigués et les problèmes d’intendance ne m’ont pas vraiment laissé le temps de vous livrer la prose quotidienne promise. 

Pour résumer succinctement ces deux dernières journées, je dirais que le plaisir de la randonnée a été proportionnel à l’effort fourni. 

Selon ce critère, en considérant l’energie dépensée pour mener cette étape à son terme, celle du mercredi, entre Forez et pays cévenol nous a procuré un plaisir exceptionnel. 

La cuvette d’Arlanc (63) depuis la montée vers St Jean d’Aubrigoux (43)
Environs de Retournac (43)
Vallée du Lignon entre Tence (43) et Le Chambon sur Lignon (43)
L’Auvergne : ça monte…
mais ça descend aussi !

À contrario, la matinée de Jeudi dans la vallée du Rhône et dans l’approche du Contat Venaissin m’a parue dénuée d’intérêt, tout juste utile à nous porter un peu plus rapidement vers les reliefs du Lubéron, où nous avons pu renouer avec le plaisir.

N’en déduisez pas que cette appétence revendiquée pour le relief, surtout venant d’un cyclo réputé mauvais grimpeur, soit la peuve d’un esprit  masochiste. 

Mais, je constate que l’effort imposé par ces longues ascensions offre en contrepartie la découverte de paysages sans cesse renouvelés, au fur et à mesure que la route s’élève et que se déroulent les virages. 

Quand enfin vient le moment de la descente, lorsque lesté par la charge de ma monture et des bagages devient un atout, quand la déclivité augmente insensiblement, tout se combine pour accroître la vitesse. Alors tout change… 

À peine après avoir basculé du sommet, la métamorphose s’opère : fini le cyclo à peine mobile, presque instable, contraint à la contemplation, place à l’équilibriste, surfant sur les sinuosités, tendu à l’extrême pour gérer sa trajectoire. Les mains sur les cocotes, parfois à la limite d’être endolories à force de tirer sur les freins, il fonce, défiant le vide en frolant le parapet !

Que de sensations éprouvées en pédalant ! Il faudrait aussi évoquer  les odeurs,  parler du chant des oiseaux ou du coucou, sans oublier la douce musique des pneus caressant la chaussée. Mais ce sera pour un autre soir.

Enfin, ce compte-rendu serait incomplet si j’ometais la rencontre en contrebas de Vénasque avec Jean-Pierre Lebras, un compagnon de route de l’UCT, en villégiature dans les environs, venu spécialement avec son épouse Evelyne, nous encourager, nous rafraichir et nous ravitailler au pied du col des Termes. Ainsi les 400 m d’ascension nous ont paru plus faciles. Merci les amis !

Rencontre avec Jean-Pierre Lebras ( compagnon de route de l’UCT)


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